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Notre association à bénéficié du soutien du Conseil Départemental d'Eure et Loir

Même si ces éléments sont aujourd'hui coupés du contexte dans lequel ils ont été construits et ne sont plus reliés par la rivière artificielle qui leur donnait un sens, ce réseau complexe marque encore fortement le paysage et imprime au sol des traces encore visibles.

Suite à un projet présenté en octobre 2006 par le SIPAC (Syndicat intercommunal pour l’aménagement et le développement du Pays Chartrain) en liaison avec notre association et une aide financière : du Pays Chartrain, du Département d’Eure-et-Loir et de la Région Centre ; huit stations ont été installées le long du parcours, toujours dans l’espace public. Ces sites ont reçu des aménagements pour recevoir les visiteurs en sécurité (pontons, passerelles, escaliers, places de stationnement...), ainsi que des panneaux pour l’information. Ces sites permettent de découvrir de façon autonome quelques-uns des ouvrages parmi les principaux qui subsistent tout au long du parcours de la fausse rivière, comme les écluses de Boizard près de Pontgouin ou bien lorsque le canal franchit de petites vallées comme à l’Arche à Mulet  sur la commune de Saint-Arnoult-des-Bois.

 

A Fontaine-la-Guyon et à Dallonville, le canal est encore là en eau.

Au-delà de Berchères-la-Maingot le canal s’élève au-dessus du terrain naturel nécessitant les ouvrages les plus impressionnants de son parcours : le siphon entre Berchères et Théléville ; mais aussi la Grande Arche et les Terrasses, immense remblai de terre qui barre la plaine jusqu’à Maintenon. Et bien sûr l’emblématique aqueduc dans le parc du château de Maintenon.

Bassins et fontaines de Versailles : Les Trois Fontaines
Fig-29_L'Arche à Mulet.tif

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A votre tour, partez à la découverte du CANAL LOUIS XIV, "Cruelle folie, ou projet pharaonique d'une monarchie au sommet de sa gloire..."

 

Un extrait des correspondances de Madame de Sévigné à propos du canal de la rivière d'Eure :

"…Jamais rien n’a été si plaisant que ce que vous me dites de cette grande beauté qui doit paraître à Versailles, toute fraîche, toute pure, toute naturelle, et qui doit effacer toutes les autres beautés [...] je trouve tout d’un coup que c’est une rivière, qui est détournée de son chemin, toute précieuse qu’elle est par quarante mille hommes ; il n’en faut pas moins pour lui faire un lit".

Panneau pour l'information du public

Louis XIV fit exécuter de nombreux travaux pour conduire l’eau et alimenter le parc et les fontaines du château de Versailles. Parmi tous ces travaux, un des plus ambitieux, véritable défi aux lois de la nature, fut celui entrepris pour capter les eaux de l’Eure en amont de Chartres. Louvois, suite aux études de La Hire, en confia la réalisation au génie de Vauban. Jusqu’à trente mille hommes furent occupés sur la période des travaux de 1685 jusqu'en 1688, pour être finalement abandonnés en 1694 alors que l’essentiel avait été réalisé.

Aujourd'hui se présentent à qui sait le voir, les vestiges d’un canal qui se cache ; mal connu et trop souvent galvaudé, le canal est là, imprégné dans la mémoire du sol eurélien. Le promeneur averti rencontre et croise des ponts, des voûtes et autres ouvrages d'art, mais aussi plus subtiles, des alignements d'arbres, des levées de terres, des remblais… sans qu'une logique n'apparaisse et ne relie tous ces éléments entre eux. Vu du ciel, le tracé de ce canal est encore plus clairement identifiable.

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